L'hiver
de JYG ( XXe )
Avec un quart, il remplit l'entière morosité de l'année
Évidence dans le simple calcul et si vrai de vérité.
tu es beau tu es grand et pourtant si fatigant.
Tu offres des joies, et tu nous transis en un instant.
On commence à t'aimer lorsque dans les souvenirs
on se souvient des liesses et des sourires.
Ta vivifiance nous stimule et nous pousse à survivre
ton culot est d'être beau, inquiétant, nous faire vivre le pire.
Lorsque ton cousin endormi profite de ta complaisance
lorsque ton quart s'achève et que l'on finit par t'accepter
tu t'échappes comme une brise soudain levée
et l'on ressent ton apaisement à partir en vacances.
Sur l'instant, j'éprouve un grand soulagement à te voir laisser place
à d'autres temps, plus propices à la rêvasse.
Les pommiers puis les cerisiers forgent leur orgueil saisonnier
mes yeux redécouvrent les couleurs des temps passés.
Humilité oblige, moi, petit homme, j'admire ta force
car dans le vent, le froid, l'humidité tu arrives à te faire apprécier
et tant bien même me serais-je forgé dure écorce
tu trouves, chaque fois, ma fragilité.
Chaque année plus déterminé et bourré d'élans
je me réveille, certain que c'est le moment,
mais à présent je sais, que tu m'apprends
sans cesse durant ton avènement.
JYG
Avril 2002
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